Le Canada a récemment dévoilé les éléments d’une proposition visant à attirer des immigrants riches, à condition qu’ils investissent un minimum de 2 millions de dollars canadiens (1,7 millions de dollars) dans un fonds de capital-risque. Le gouvernement canadien a déclaré que ce serait d’abord un programme pilote qui ouvrirait à partir de janvier 2015.
Le programme est similaire à ce que les autres pays occidentaux ont utilisé pour attirer de nouveaux arrivants riches. Le ministre de l’Immigration du Canada, Chris Alexander, a déclaré que la nation accepterait jusqu’à 500 applications par d’éventuels immigrants avec un patrimoine net de 10 millions $ canadiens. Le Canada accordera des visas de résidence permanente pour au moins 50 personnes, à la condition qu’ils investissent 2 millions de dollars canadiens dans un fonds de capital-risque qui, à son tour utilisera l’argent comme filet de sécurité pour les nouvelles entreprises canadiennes. Le gouvernement a ajouté qu’il n’y aura pas de garantie que les immigrants éventuels obtiendront un retour sur leur investissement.
Ce programme d’immigration lié à l’investissement de capital-risque remplace un programme de visa qui a accordait la résidence permanente aux personnes investissant 800.000$ canadiens dans une province canadienne grâce à un prêt de cinq ans, sans intérêts. Le Canada a terminé le programme en février dernier et, ce faisant, a annulé un arriéré d’une dizaines de milliers de demandeurs principalement chinois.
Avant que le Canada arrête son programme d’immigration des investisseurs plus tôt cette année, c’était la deuxième destination la plus populaire de l’immigration pour les immigrants chinois, selon le Centre pour la Chine et la mondialisation, une firme de recherche à but non lucratif située à Beijing.
Outre les exigences d’investissement et de valeur nette minimale, les avocats de l’immigration ont déclaré que le nouveau programme comporte des conditions strictes pour l’entrée. Par exemple, les candidats doivent être compétents en anglais ou en français et détenir un diplôme de l’enseignement qui est l’équivalent d’un diplôme d’études postsecondaires canadien.
La langue a toujours fait partie de l’exigence d’immigrer au Canada, mais pas pour l’immigration fondée sur l’investissement. La Chine a connu une popularité accrue des instituts de langue française, lorsque les biens nantis de la Chine ont découvert une porte arrière pour entrer au Canada qui consiste à appliquer pour l’entrée au Québec, tant que les candidats ont une connaissance pratique du français.
Source: Wall Street Journal