Selon un rapport préparé par la Canadian Real Estate Association plus tôt cette semaine, la croissance annuelle des prix dans le marché de la revente immobilière de Calgary était le meilleur de tous en mai, faisant plus du double de l’ensemble national.
Selon le MLS Home Price Index de l’association, les prix dans Calgary ont monté de 10,12% d’années en années, en comparaison à 4,98% dans les 11 centres majeurs faisant partie du sondage. Calgary a aussi eu la meilleure croissance des prix en trois ans, de 23,38%, en comparaison avec l’ensemble national de 12,31%.
Un des économistes senior de la BMO Capital Markets, Robert Kavcic, a déclaré que Calgary « est seule sur son île » par rapport à l’ensemble du marché résidentiel du Canada. Robert Hogue, économiste senior chez RBC Economics a dit que la croissance sous pression des prix est « encore assez intense » à Calgary,
En mai, l’association a dit que les transactions MLS de la région de Calgary avaient augmenté de 18% depuis la dernière année, alors que les ventes au Canada avaient monté de 4,8%. Le MLS moyen a augmenté de 5,7% à Calgary, pour 465,579$ et de 7,1% au Canada pour 416,584$.
Lundi, la CREA a révélé ses prévisions pour l’achat de maisons pour le reste de 2014 et 2015. Ils indiquent que les ventes en Alberta vont croître de 3,8% en 2014, pour passer à 68,600 unités et d’un autre 1% en 2015, pour 69,300 unités. Au Canada, les ventes vont croître de 1,2% en 2014 pour 463,400 et d’un autre 0,9% en 2015, pour 467,800.
Les prix de vente MLS moyens devraient augmenter de 4,8% en Alberta cette année, pour 399,300$ et de 2% en 2015, pour 407,200$. Au Canada, les prix devraient augmenter de 5,7% cette année, pour 404,300$ et d’un autre 0,7% l’année suivante pour 407,300$.
Selon Robert Kavcic, « une des raisons expliquant l’hésitation des politiciens à agir aussi tôt est que les forts grains des prix sont confinés à quelques marchés seulement, alors qu’une grande partie du pays, géographiquement, fait face à des conditions monotones. »
Leslie Preston, un économiste de chez TD Economics, a dit qu’un ralentissement, après un long hiver monotone, a vu les Canadiens retourner au marché résidentiel en mai, faisant monter les ventes à leur plus grande croissance mensuelle en presque quatre ans. Il a ajouté qu’à cause de la croissance modeste du marché de l’emploi et des prix des maisons continuant de surpasser les gains des revenus, TD s’attend à ce qu’il y ait un reflux de l’impulsion des ventes plus tard au courant de l’année.
Source : Calgary Herald