Le 21 août 2017 – La capacité des programmes d’immigration du Canada à intégrer les nouveaux arrivants est mise en doute dans un rapport du gouvernement fédéral.
Le document réitère le fait que l’intégration réussie dépend également du nouvel immigrant et de la société existante. Cela souligne l’importance du rôle que les Canadiens doivent jouer dans une politique d’immigration réussie.
Avec le Canada ciblant pour accueillir 300 000 nouveaux immigrants en 2017, la rapidité avec laquelle ces nouveaux arrivants sont intégrés dans la société est cruciale pour l’économie du pays.
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Le rapport de 2014, intitulé « Evidence-Based Levels and Mix: Absorptive Capacity », suggère qu’il faut faire plus pour que les nouveaux immigrants puissent vivre ensemble le plus tôt possible après leur arrivée.
Il met en lumière les principaux domaines, y compris l’accessibilité au logement, les problèmes de langue, les soins de santé, les difficultés religieuses et la navigation dans les systèmes de transport en commun.
Une autre question clé soulevée dans le rapport est la façon dont une nette majorité d’immigrants s’installent à Toronto, à Montréal et à Vancouver. Le défi consistant à ce que les nouveaux arrivants se dispersent dans tout le pays n’est pas nouveau et exige une réflexion intégrée à l’échelon fédéral, provincial et local.
Pour résoudre le problème, le rapport appelle à une meilleure collecte d’informations sur la façon dont les provinces et les villes s’adaptent pour accueillir les immigrants. Cela permettrait aux idées de succès à se reproduire à travers le pays, et à celles infructueuse d’être interrompues.
Les décideurs font ce qu’ils peuvent avec l’information limitée qu’ils possèdent, le gouvernement fédéral libéral faisant plusieurs ajustements à la politique d’immigration depuis son arrivée au pouvoir.
Ajustements au programme d’immigration du Canada
Les ajustements aux programmes d’immigration par le gouvernement fédéral actuel ont toujours eu une intégration plus rapide en tant qu’objectif central.
Selon les modifications apportées à l’Entrée Express le 6 juin 2017, les candidats ont eu la chance de marquer des points pour avoir un frère ou une sœur au Canada. Ces connexions familiales peuvent être cruciales lors du démarrage d’une nouvelle vie dans un autre pays.
Les modifications antérieures adoptées en novembre 2016 ont permis de réduire les 600 points pour une offre d’emploi afin de donner plus de poids aux facteurs essentiels tels que l’éducation et l’expérience. L’hypothèse est que les personnes mieux qualifiées auront un succès d’intégration à plus long terme qu’un candidat venant pour faire un travail spécifique.
Le nouveau programme pilote d’immigration au Canada Atlantique lancé par le gouvernement fédéral en partenariat avec la Nouvelle-Écosse, la Terre-Neuve-et-Labrador, le Nouveau-Brunswick et l’Île-du-Prince-Édouard comprend l’exigence d’un plan de règlement.
Cela comprend une évaluation des besoins avant l’immigration, avant que chaque nouvel arrivant reçoive un plan avec des informations sur la communauté à laquelle ils se déplacent et où ils peuvent obtenir de l’aide après leur arrivée.
Intégration et rétention
Le plan de règlement vise également à ce que les candidats à l’AIP restent dans les provinces où ils se déplacent. L’intégration et la rétention sont indéniablement liées, dans la mesure où un immigrant intégré est plus susceptible de devenir un immigrant retenu.
La majorité des nouveaux résidents permanents finissent par s’installer dans les grandes villes comme Toronto, Vancouver et Montréal. Bien que plusieurs ministres de l’immigration du Canada aient essayé de s’attaquer au problème, ils ont tous échoué.
Une réflexion considérable sur tous les ordres de gouvernement est nécessaire pour que cela se produise.
Les décideurs provinciaux doivent créer les bonnes conditions et envisager une variété de mesures pour que les immigrants restent là.
Certaines politiques possibles seraient:
- Crédits d’impôt provinciaux à court terme pour les nouveaux résidents.
- Offrir des achats de terrains résidentiels dans les zones périphériques à des bas prix.
- Exonérations d’impôt foncier avec des conditions.
Vu que l’immigration est un outil pour relever les défis démographiques croissants, les décideurs politiques au Canada atlantique et ailleurs doivent tenir compte de l’approche de la carotte.
Les outils d’immigration sont en place. Ils doivent simplement être complétés par l’apport d’un nombre beaucoup plus large d’intervenants pour créer des meilleures conditions pour que les immigrants choisissent d’y rester.
Cette stratégie contribuera grandement à assurer le succès des objectifs généraux de la politique d’immigration du Canada.
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