La technologie de reconnaissance faciale est la dernière arme utilisée par le Canada dans la lutte contre la fraude en matière d’immigration.
L’Agence des services frontaliers du Canada (ASFC) a intercepté 15 personnes utilisant la technique, toutes avec des mandats d’arrestation. Chacun d’eux avait obtenu des documents de voyage en utilisant de fausses identités.
Maintenant, un programme pilote pourrait devenir permanent puisque le gouvernement de Justin Trudeau cherche à éliminer les terroristes et les autres criminels qui se trouvent illégalement au Canada.
Les véritables passeports et documents de voyage canadiens de grande valeur servent à créer de fausses identités, ce qui permet aux personnes recherchées de voyager ou d’avoir accès à des avantages et à des services.
Le pilote initial a été réalisé en 2014, conduisant à 15 matches après le partage des données biométriques de 1 000 individus recherchés.
Exigences actuelles en matière de citoyenneté canadienne
- Statut de résident permanent pour quatre des six années précédant la date de la demande
- Avoir 18 ans ou plus
- Connaissance adéquate de l’une des deux langues du Canada, si elle est âgée de moins de 64 ans
- Intention de résider au Canada
- Aucun ordre de renvoi
- Aucune interdiction pénale
- Paiement des frais de traitement de 630 $ par adulte, 200 $ par enfant
L’action pénale, la révocation de la citoyenneté ainsi que la poursuite de l’enquête ont été quelques-unes des mesures prises contre les personnes surlignées.
Une deuxième phase du programme pilote a été achevée en mars, mais les détails n’ont pas encore été rendus publics.
La nouvelle vient après qu’Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada a été critiquée récemment parce qu’il omettait systématiquement d’effectuer des vérifications de base pour empêcher que la citoyenneté soit obtenue frauduleusement.
Le vérificateur général, Michael Ferguson, a déclaré que le ministère dirigé par John McCallum avait accordé plusieurs citoyennetés qui n’auraient pas dû l’être, ce qui a entraîné des procédures de révocation coûteuses et longues.
L’ASFC a également été critiquée dans le rapport, de même que la GRC, pour avoir omis de partager de l’information avec IRCC.
Entre-temps, la politique de l’ASFC d’utiliser des prisons provinciales pour héberger des détenus en immigration a récemment fait l’objet d’un examen minutieux.
Plus de 100 avocats chevronnés de l’Ontario ont signé une lettre ouverte à Yasir Naqvi, gestionnaire de la sécurité communautaire et des services correctionnels de l’Ontario, exprimant leur inquiétude quant à la violation de leurs droits fondamentaux.
En vertu d’une entente conclue en octobre 2014, l’ASFC peut transférer des détenus sans explication des centres de rétention vers des prisons provinciales.
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