Le 7 août 2018 – L’Agence des services frontaliers du Canada utilise les sites Web d’ascendance et les tests ADN pour aider à établir l’identité des détenus d’immigration à long terme.
Les responsables de l’immigration disent que la technique est utilisée en dernier recours lorsque les autres moyens de confirmer l’identité ont été épuisés.
En prenant des échantillons d’ADN et en les soumettant à des sites Web d’ascendance, les fonctionnaires peuvent obtenir des indicateurs de nationalité.
Cela signifie que les ressources peuvent être concentrées sur des pays particuliers lors de l’enquête sur l’identité.
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Les autorités disent que cela ne se fait qu’
avec le consentement du détenu.
L’incapacité de confirmer l’identité est l’une des raisons pour lesquelles le Canada détient des immigrants, une pratique controversée pour laquelle il a fait l’objet de critiques de la part des Nations Unies.
Cependant, lorsque l’identité ne peut être confirmée, cela pose un dilemme évident pour les autorités canadiennes.
Le Canada fait actuellement face à un afflux de frontaliers irréguliers des États-Unis qui cherchent à demander l’asile ici.
Bien que leur nombre ait diminué au cours des deux derniers mois, plus de 1 250 personnes ont encore traversé le pays en juin, mettant la pression sur le système canadien.
Cela se compare à un sommet mensuel de 2 560 en avril 2018.
Au cours des six premiers mois de l’année, 10 744 personnes ont franchi illégalement la frontière dans l’espoir de demander l’asile au Canada
Source: Gouvernement du Canada
Le nombre de demandeurs d’asile est passé d’une moyenne de 83 par jour en avril à 39 par jour en juin.
Le gouvernement fédéral du Canada espère que la tendance à la baisse se poursuivra, mais accepte son caractère imprévisible.
« Comme les tendances en matière de franchissement irrégulier des frontières sont difficiles à prévoir, notre vaste campagne de sensibilisation continue à dissiper les informations erronées sur notre système d’asile », a déclaré un communiqué du gouvernement fédéral.
« Nous veillons à ce que tout le monde sache que nous avons un système rigoureux en place et que demander l’asile n’est pas un billet gratuit pour le Canada. »
La grande majorité des demandeurs d’asile se rendent au Québec.
Quelque 10 261 sur 10 744 sont arrivés dans la province francophone, soit 96%.
Note : Les autres provinces ont enregistré zéro passages irréguliers à leur frontière
Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, a envoyé un message fort selon lequel « ceux qui ne sont pas admissibles seront expulsés du Canada ».
« Notre priorité absolue est la sécurité des Canadiens », a-t-il déclaré.
« Il n’y a pas de billet gratuit pour le Canada et nous avons diffusé ce message à la maison et à l’étranger, avec de vrais résultats. »
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Ceux qui entrent dans le processus d’asile reçoivent des permis de travail afin de pouvoir subvenir à leurs besoins au Canada pendant qu’ils attendent une audience.
Les chiffres montrent que 14 314 permis de travail ont été délivrés à des demandeurs d’asile au Québec d’avril 2017 à mai 2018.
Pourquoi les migrants traversent-ils la frontière des États-Unis au Canada ?
La vague initiale de franchissement irrégulier de 2017 est intervenue après que Trump ait lancé une campagne de répression contre les migrants ayant un statut de protection temporaire (SPT) aux États-Unis.
La dernière initiative de Trump visant à séparer les enfants de leurs parents a mené à des appels renouvelés pour que le Canada suspende l’entente sur les tiers pays sûrs.
L’Accord sur les tiers pays sûrs signifie que les demandeurs d’asile qui arrivent au Canada par un point de passage officiel sont refusés, les deux pays étant considérés comme sûrs pour les réfugiés.
Cependant, si les migrants traversent la frontière à un endroit non reconnu, ils sont arrêtés et entrent dans le système d’asile canadien.
La Loi sur l’immigration et la protection des réfugiés du Canada exige que les pays considérés comme «sûrs» soient continuellement examinés.
Colin Singer, associé directeur d’Immigration.ca, a récemment été interviewé par CBC News dans le dossier des demandeurs d’asile. Regardez la vidéo ici :
Comment le Canada peut-il arrêter les demandeurs d’asile à la frontière ?
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