Le 5 décembre 2018 – Le gouvernement fédéral du Canada s’est lancé dans une nouvelle campagne pour promouvoir les effets positifs de l’immigration.
Le projet #ImmigrationÇaCompte demande aux membres du public de partager des histoires communautaires de réussite sur un thème lié à l’immigration.
C’est une tentative des libéraux de Justin Trudeau de lutter contre la négativité à l’égard de l’immigration qui gagne actuellement du terrain en politique dans le monde entier.
Les élections fédérales ayant lieu dans moins d’un an, le Premier ministre est conscient du fait qu’il a besoin que les Canadiens restent derrière son programme en faveur de l’immigration.
Sous Trudeau, Immigration Réfugiés et Citoyenneté Canada prévoit d’augmenter les niveaux d’immigration à 350 000 par an d’ici 2021.
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Même si les chiffres vont augmenter de manière gérée et réalisable dans le cadre de ce plan, l’immigration sera certainement l’une des questions les plus importantes lors du vote des Canadiens le 21 octobre 2019.
En effet, les rivaux politiques accusent déjà la campagne #ImmigrationÇaCompte d’être une «propagande».
Grâce à cette initiative, les histoires positives reçues sont publiées sur le site Web de la campagne et par les médias sociaux.
Les contributeurs peuvent recevoir une boîte à outils expliquant comment mettre en valeur des messages importants dans leurs récits. Des boutons et des cartes de visite sont également disponibles pour promouvoir les avantages de l’immigration.
Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, a déclaré que la campagne visait à rappeler aux Canadiens les bénéfices de l’immigration et la raison pour laquelle «elle est essentielle non seulement pour la communauté locale mais pour notre prospérité collective».
«Nous avons donc besoin d’histoires pour montrer que, dans la grande majorité des cas, les nouveaux arrivants réussissent et que leurs enfants réussissent aussi», a déclaré Hussen.
Tandis que les opposants politiques du parti conservateur ont critiqué le mouvement, d’autres ont félicité le gouvernement d’avoir tenté d’apporter une attitude positive à un sujet qui a récemment connu une vague de négativité.
Selon le plan sur les niveaux d’immigration publié fin octobre, Hussen a révélé que le Canada accueillera 350 000 nouveaux arrivants par an d’ici 2021, contre 310 000 prévus en 2018.
Classe économique
Selon le plan, la catégorie des travailleurs hautement qualifiés passera à 88 800 en 2021, ce qui représente le nombre d’immigrants qui arrivent au Canada par l’entremise du système Entrée express.
Ceux-ci comprennent ceux qui participent au Programme fédéral des travailleurs qualifiés, au Programme fédéral des métiers spécialisés et à la catégorie de l’expérience canadienne.
Ailleurs, le quota des programmes de candidats des provinces augmentera également pour atteindre 71 300 en 2021, ce qui représente une augmentation de plus de 10 000 immigrants entre 2019 et 2021 pour les PCP.
Les programmes pilote d’immigration au Canada Atlantique, les aides résidents familiaux, les Travailleurs qualifiés du Québec et programmes des gens d’affaires sont tous désignés comme «à déterminer» dans le plan 2021. Cependant, la classe économique a tout le loisir de fournir ces allocations ultérieurement.
Regroupement familial
La catégorie du regroupement familial connaîtra les plus faibles augmentations.
En 2019, le plan de niveaux permet à 88 500 nouveaux arrivants de la catégorie du regroupement familial, contre 86 000 avec le plan de 2018.
Ce nombre passera à 91 000 en 2020 et restera inchangé en 2021.
Plus de 90 000 lieux de regroupement familial représentent toujours un engagement important du gouvernement fédéral dans cette catégorie, même s’il est clair que les augmentations sont concentrées dans la catégorie économique.
Réfugiés et personnes protégées
Des augmentations progressives se produiront également dans la catégorie des réfugiés et des personnes protégées, passant de 46 450 en 2019 à 51 700 en 2021.
Grâce à l’accueil des réfugiés syriens en 2015 et 2016, le gouvernement fédéral s’est montré ouvert aux vrais demandeurs d’asile.
Il a également dû faire face à une recrudescence de passages frontaliers irréguliers en provenance des États-Unis.
Cependant, le gouvernement fédéral a toujours choisi d’augmenter le budget alloué aux réfugiés afin de préserver la réputation du Canada comme l’un des pays les plus accueillants au monde.
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