Le 23 septembre 2017 – Le commissaire à la protection de la vie privée du gouvernement fédéral a averti les Canadiens qu’ils devraient être «très préoccupés» par la sécurité des frontières des États-Unis, qui peut chercher leurs téléphones, leurs tablettes et leurs ordinateurs.
Daniel Therrien a souligné comment les agents travaillant pour les douanes américaines et la protection des frontières peuvent exiger des mots de passe et des dispositifs de recherche en vertu du droit américain.
Compte tenu de la quantité d’informations privées et sensibles souvent stockées sur les appareils, il a déclaré à la Chambre des communes du Canada: «Nous devrions être très préoccupés».
Les statistiques montrent que les demandes américaines de recherche des appareils des Canadiens qui traversent la frontière sont en hausse depuis 2015.
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Un exemple proposé était celui d’une personne refusée l’entrée aux États-Unis parce que son téléphone a révélé qu’il prenait des médicaments cardiaque.
Les agents des frontières canadiennes sont également autorisés à rechercher des appareils, mais seulement lorsque des motifs sont susceptibles d’être établis.
Therrien a exhorté ceux qui traversent la frontière à réfléchir sérieusement à l’information sauvegardée sur leurs appareils.
Il a dit: «Mon point est, pensez à ce que vous exposez et limitez la quantité d’informations que vous apportez aux États-Unis, car cela peut être exigé par les douaniers».
Par ailleurs, les Américains ne reçoivent pas le message qu’ils ne peuvent pas apporter des armes à feu à travers la frontière canadienne.
Les fonctionnaires canadiens disent qu’il est difficile d’informer les citoyens américains que les fusils ne sont pas les bienvenus au Canada, alors que beaucoup de ceux qui connaissent la loi mentent quand même.
Six Américains ont été chargés pour avoir amené des armes à feu à travers la frontière pendant l’été 2017 au Nouveau-Brunswick seulement.
Faits saillants: la frontière entre le Canada et les États-Unis
- La plus longue frontière internationale dans le monde à 8 891 km, dont 2475 km avec l’Alaska.
- 400 000 personnes et 2,4 milliards de dollars en commerce traversent chaque jour la frontière.
- Le Canada et les États-Unis sont les deuxième et quatrième pays les plus grandes du monde par superficie.
- Les provinces et les territoires canadiens ayant des frontières américaines: le Yukon, la Colombie-Britannique, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, l’Ontario, le Québec, le Nouveau-Brunswick.
- États américains aux frontières canadiennes: Alaska, Washington, Idaho, Montana, Dakota du Nord, Minnesota, Michigan, Ohio, Pennsylvanie, New York, Vermont, New Hampshire, Maine.
Ils sont autrement des gens respectueux de la loi qui sont juste habitués à être armés. Des amendes allant jusqu’à 2 000 $ ont été émises par les autorités canadiennes.
Les officiels disent que beaucoup ignoraient que les armes à feu ne sont pas courantes au Canada. Ils ne savent non plus qu’ils peuvent légalement déclarer leur arme et la laisser à la frontière sans faire face à d’autres mesures.
Malgré les avis de voyage du gouvernement fédéral canadien et la signalisation claire à la frontière, de nombreux touristes américains mentent toujours au sujet de leurs armes.
Autre part, la législation canadienne visant à mettre en place une nouvelle pré-autorisation de la frontière américaine dans les aéroports, les gares et les ports de ferry a été soulevée par rapport aux pouvoirs conférés aux agents américains opérant au nord de la frontière.
De nombreux courriels ont été envoyés au Bureau du Premier ministre après que les articles de la presse nationale aient souligné les pouvoirs que les agents américains auraient à leur disposition.
Sous la pression des fonctionnaires canadiens, le Congrès des États-Unis a adopté son propre projet de loi il y a huit mois sur les détails de la nouvelle entente avec la frontière.
Mais alors que le projet de loi C-23 du Canada a été adopté par le Parlement, le Sénat a été retenu depuis que les législateurs débattent de la façon dont les préoccupations soulevées devraient être traitées.
Le pré-dédouanement permet aux Canadiens d’effacer les coutumes et l’immigration des États-Unis avant de voyager, prévoyant des délais lors de la traversée de la frontière physique.
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Des peurs concernant les pouvoirs accordés aux agents américains en vertu de la transaction de pré-autorisation de la frontière américaine
Les Canadiens sont rassurés que leurs droits sont protégés dans le cadre de l’entente de pré-autorisation entre le Canada et les États-Unis.
Le service est déjà offert dans huit aéroports canadiens, plus le port de Vancouver et la gare de Vancouver. Deux autres aéroports, plus la gare de Montréal, devraient ouvrir des points de pré-autorisation en 2017.
Selon CBC News, plus de 15 000 pages de plaintes ont été reçues en février, un volume décrit «sans précédent» et qui a pris les responsables de la Sécurité publique complètement par surprise.
Au centre des plaintes se trouvaient les nouveaux pouvoirs que le projet de loi accorde aux fonctionnaires des frontières américaines basés au Canada. Il s’agit notamment du droit de porter des armes et le pouvoir de détenir et d’interroger les Canadiens à la discrétion de l’agent américain.
Auparavant, les Canadiens pouvaient simplement retirer leur demande d’entrée aux États-Unis et partir. Mais le projet de loi C-23 supprime ce droit.
La version américaine du projet de loi confère tous les mêmes pouvoirs aux agents des frontières canadiennes travaillant sur le sol américain. Cependant, il n’existe actuellement aucun centre de pré-autorisation de la frontière canadienne aux États-Unis. Ils sont réputés ne pas être nécessaires en raison des relativement peu d’aéroports canadiens recevant des voyageurs, ce qui rend le travail de dépistage beaucoup plus facile.
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