Des camps de détresse ont été installés sur la frontière new yorkaise-québécoise pour aider à faire face à un nombre croissant de demandeurs d’asile qui passent des États-Unis au Canada.
L’armée canadienne a érigé une installation temporaire pour accueillir jusqu’à 500 demandeurs d’asile à la fois alors que le dépistage de sécurité est terminé.
Une fois que le dépistage est fait, les ressortissants principalement haïtiens font face à des mois dans limbe, vu que leurs cas sont traités sans garantie d’être autorisés à rester au Canada.
Mais malgré l’incertitude, plus de 4 000 ont opté pour prendre le risque à ce jour, et ainsi échapper à la campagne de répression croissante menée par le président américain Donald Trump.
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Plus de 200 par jour traversent illégalement la frontière à des points non reconnus, certains encouragés par une mauvaise information qu’ils seront garantis l’immigration au Canada.
À mesure qu’ils traversent les frontières, les agents de la GRC les avertissent qu’ils seront arrêtés s’ils continuent, ce qu’ils savaient déjà.
La ministre des Affaires étrangères du Canada, Chrystia Freeland, est le dernier responsable du gouvernement fédéral à avertir les demandeurs d’asile qu’une autorisation de rester n’est pas garantie.
Elle a déclaré: Les Canadiens considèrent notre pays comme un pays très généreux et je suis fier de cela.
Mais nous sommes également un pays basé sur des règles. Il est important pour les Canadiens de savoir que nos règles sont appliquées.
Le Premier ministre Justin Trudeau et le Ministre de l’immigration Ahmed Hussen ont tous deux rendu le même message ces dernières semaines.
Le stade olympique de Montréal est utilisé comme résidence temporaire pour les demandeurs d’asile des États-Unis suite à une augmentation continue des nombres des personnes traversant illégalement la frontière, ainsi qu’un ancien hôpital et une école.
Tout simplement la perception selon laquelle Trump veut débarrasser les États-Unis des personnes illégal et limiter considérablement l’immigration a poussé beaucoup chercher refuge au le Canada.
Plusieurs appels ont été lancés pour que le Canada suspende l’entente sur les pays tiers sûrs avec les États-Unis, ce qui indique qu’un demandeur d’asile doit faire sa demande dans le premier pays auquel il arrive. L’accord est la raison pour laquelle ceux qui viennent des États-Unis doivent traverser la frontière à distance, dans le but d’être arrêté et entrer dans le système canadien d’immigration.
Cependant, avec les négociations actuellement en cours pour la renégociation de l’ALENA, le Canada ne voudra rien faire pour nuire à sa position de négociation.
En même temps, si Trudeau décide de faire le contraire et d’arrêter les demandeurs d’asile qui traversent la frontière en premier lieu, le message transmis – des officiers canadiens qui renvoient les familles – nuirait aux relations publiques.
Ainsi, le Canada reste coincé dans une sorte de limbe, comme le flux de demandeurs d’asile.
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