Le 10 août 2018 – L’analyse des statistiques de l’emploi du recensement canadien de 2016 montre que le dynamisme de l’esprit d’entreprise et le respect de l’innovation et de la créativité sont à l’égard de l’éthique professionnelle des immigrants. Les Coréens, les Israéliens, les Taïwanais et les Pendjabi sont en tête de liste, sont suivis d’autres communautés.
Les chiffres de l’étude de Statistique Canada réalisée en 2016 par l’Association d’études canadiennes et l’Institut canadien des identités et de la migration confirment que les résidents d’origine ethnique non canadienne sont plus susceptibles de créer leur propre entreprise au Canada.
Données sur les travailleurs autonomes du recensement de 2016
Le recensement de 2016 confirme:
- Les travailleurs autonomes de 45 à 54 ans au Canada étaient dominés par des immigrants de Corée, d’Israël, de Taïwan, de Turquie, de Syrie, du Pakistan et des membres de la communauté juive.
- Au Québec, la liste était dominée par les communautés punjabi, australienne, coréenne, israélienne, syrienne et libanaise.
- 30% des Coréens du même groupe d’âge se sont déclarés travailleurs autonomes, contre 14% et 12% à l’échelle nationale chez les autochtones.
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De nombreux facteurs au-delà d’une solide éthique du travail
Le fait que les immigrants soient plus susceptibles de devenir entrepreneurs est un concept bien documenté, et diverses études ont révélé des tendances similaires non seulement au Canada, mais aussi aux États-Unis. Des raisons autres que la simple affinité pour le travail acharné contribuent à la tendance croissante de l’entrepreneuriat immigrant au Canada.
- Les immigrants qui ont du mal à trouver un emploi créent souvent une petite entreprise pour subvenir à leurs besoins et contribuer à l’économie.
- Les agences de placement canadiennes encouragent les demandeurs non retenus à lancer leurs propres entreprises.
- Certaines communautés, comme la communauté juive, gujarati ou pendjabi, ont un fort esprit d’entreprise et une préférence pour le travail indépendant.
- Certaines communautés d’immigrants disposent de compétences spécifiques adaptées au travail indépendant. Grâce à leur expertise dans l’exploitation de commerces de détail locaux, les Coréens sont attirés par leurs propres entreprises, tandis que de nombreux Philippins entrent au Canada en tant que dispensateurs de soins et, par conséquent, se classent parmi les travailleurs indépendants.
Une approche équilibrée et mature requise
Une généralisation radicale suggérant que le travail indépendant est supérieur ou économiquement plus intéressant à occuper un emploi ou vice versa n’est ni correcte ni pertinente.
Les données relatives à la propriété des entreprises par les Canadiens depuis plus de neuf ans montrent que 5,3% des immigrants possèdent une entreprise, comparativement à 4,8% chez les personnes nées au Canada. Pourtant, les entreprises privées appartenant à des entrepreneurs nés au Canada ont tendance à être plus grandes que les entreprises appartenant à des immigrants.
Par conséquent, toute comparaison entre entrepreneuriat et emploi ou entre immigrants et entrepreneurs autochtones exige une vision nuancée et équilibrée reconnaissant les antécédents fructueux du Canada en matière d’extraction de la valeur économique des résidents nés au Canada et des immigrants.
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