Citoyenneté et Immigration Canada continuent de nier l’entrée à enfant de quatre ans au Canada pour rejoindre ses parents résidents permanents, au motif qu’ils n’ont pas indiqué son nom dans leur demande initiale de résidence permanente. Les critiques disent que l’incident met en lumière l’exagération du premier ministre Stephen Harper comme quoi le Canada a « le système d’immigration et de réfugiés le plus généreux au monde. »
Les ressortissants indiens Bhavna Bajaj et Aman Sood ont lutté pour les trois dernières années pour obtenir que leur fils Daksh Sood se joigne à eux au Canada, le couple dit qu’ils devront renoncer à leur statut de résident permanent et revenir en Inde si leur demande est refusée pour plus longtemps. L’enfant vit actuellement avec ses grands-parents paternels en Inde, qui disent qu’ils sont incapables de prendre soin de lui pendant beaucoup plus longtemps car ils sont âgés et incapables de le faire.
Plus de 10.000 personnes ont signé une pétition pour accorder l’entrée au Canada pour l’enfant, mais jusqu’à présent, CIC ne montre aucun signe d’inverser sa position.
Les parents essaient maintenant d’obtenir le statut de résident permanent pour l’enfant pour des motifs humanitaires et de compassion. Toutefois, le processus peut signifier une attente supplémentaire de deux ans avant d’être réunis.
La première demande de résidence permanente du couple en 2011 n’indiquait que leurs noms sur la demande, réclamant que leur fils n’était pas né à l’époque. Cela explique pourquoi le nom ne figurait pas sur la demande. Après l’obtention du statut de résident permanent en 2013, le couple a allégué que l’Agence des services frontaliers du Canada a découvert leur fils et les a menacés d’expulsion immédiate, à moins qu’ils acceptent de renoncer à leur droit de parrainer leur fils pour la résidence permanente.
À un moment où la politique d’immigration et de réfugiés au Canada subira un examen minutieux pour ses politiques répressives et restrictives, ce cas, l’un de plusieurs autres case similaires, fait paraître CIC sous un jour défavorable.