Un nouveau rapport indique que le taux de chômage au Canada ne causera probablement pas l’inflation dans un avenir proche.
Le rapport, publié ce mois-ci par la Banque Canadienne Impériale de Commerce , suggère qu’il y a encore beaucoup de marge de manœuvre en termes de taux de chômage avant que la Banque du Canada n’intervienne pour augmenter les taux d’intérêt.
» Des changements démographiques et de politiques publiques au cours des dernières années ont réduit le taux de chômage non-inflationniste », a déclaré l’économiste en chef de BCIC Avery Shenfeld lors de la publication de l’étude. « Cela permettra à la Banque du Canada de maintenir les taux bas pour longtemps, et avancer vers de nouvelles améliorations du marché du travail. »
En d’autres termes, disent les experts, la notion de «plein emploi» est en train de changer, puisque la banque centrale à désormais d’attendre sur les taux d’intérêt, et ce plus que jamais. Shenfeld affirme qu’un tel changement bénéficie à ceux qui sont en recherche d’emploi sur ce marché du travail concurrentiel.
Les auteurs de l’étude anticipe qu’il n’y aura pas de changement dans les taux de la Banque du Canada jusqu’en 2015, en raison d’une variété de facteurs, y compris les prestations de chômage et l’affaiblissement des syndicats.
En attendant, la Banque centrale européenne réduit les taux d’intérêt à un niveau record de 0,25%, tandis que le taux se situe toujours à des niveaux historiques, avec peu de prévisions de croissance de l’emploi. L’économie américaine a connu des meilleurs chiffres que prévu, avec un PIB dépassant les prévisions de Wall Street.
Source : Globe and Mail