Les chiffres pour 2015 montrent que l’immigration internationale en Colombie-Britannique est en baisse de 66% pour la première moitié de cette année, ce qui représente un des plus bas niveaux depuis 15 ans. La première moitié de 2015 a vu moins de 6000 nouveaux immigrants arrivant en Colombie-Britannique comparativement à plus de 18 000 sur la même période de l’année dernière.
En outre, les chiffres montrent que la province a vue la première perte nette d’immigrants dans plus d’une décennie, alors que l’immigration nette est tombée à 1.808 personnes au quatrième trimestre de l’année 2014.
Les analystes disent que la chute de l’immigration aura un grand impact sur la demande de biens en Colombie-Britannique La plupart des sociétés de prêts hypothécaires, dans leurs prévisions du marché du logement sur l’hypothèse que la Colombie-Britannique prévoyaient environ 35.000 nouveaux immigrants arrivant chaque année, mais vont maintenant avoir à réviser ces prévisions à la baisse.
La baisse est en raison d’une « forte baisse de l’immigration en provenance d’Asie et des pays de la zone Pacifique », avec l’afflux d’immigrants résidents permanents chutant de 19% pendant la première moitié de cette année.
Certains experts ont également reproché la chute aux modifications apportées au programme des travailleurs étrangers temporaires de la Colombie-Britannique, qui a entraîné l’exode des travailleurs étrangers de la province, sans nouveaux travailleurs venant prendre leur place.
Le gouvernement conservateur avait fixé au 1er avril, 2015 la date limite pour les travailleurs étrangers temporaires peu qualifiés (TET) pour quitter le pays. On estime à 70.000 les TET en Colombie-Britannique, et de nombreux autres TET devraient quitter. Par conséquent les niveaux d’immigration nets devraient rester bas.
Globalement, le recul est considéré comme un résultat de la politique du gouvernement qui a rendu plus difficile pour les immigrants de déménager au Canada, associée à des politiques qui forcent le départ de nombreux résidant actuellement dans la province. On prévoit que le marché de l’immobilier en Colombie-Britannique diminuera en conséquence.