Le Canada devrait mettre en place une nouvelle société d’État pour attirer des étudiants étrangers dans ses universités, selon un nouveau rapport commandé par le Conseil canadien des chefs d’entreprise (CCCE) et le Conseil international du Canada (CIC).
Time for a Fresh Curriculum souligne que le Canada peut capturer une grande part du marché des étudiants étrangers. Actuellement, le Canada occupe le huitième rang par le nombre d’étudiants. Les demandeurs-éducatifs étrangers sont une bonne source de revenu et les États-Unis profitent de cela en prenant plus de deux fois d’étudiants que le Canada.
Le Canada a un avantage concurrentiel pour attirer les meilleurs et les plus brillants des jeunes dans le monde. Il a une politique d’immigration qui incite l’éducation supérieure de la jeunesse. Le rapport suggère toutefois que le Canada doit travailler plus fort pour attirer et accueillir des étudiants internationaux, en particulier à la lumière des récentes querelles politiques sur l’immigration.
Une augmentation constante du nombre d’étudiants étrangers ne peut être atteinte facilement. Elle dépend d’un certain nombre de facteurs tels que les changements imprévisibles dans l’opinion publique sur l’immigration et le traitement préférentiel des étrangers dans le lieu de travail. Bien que le Canada n’a pas encore connu un tel jeu, la fureur récente sur les travailleurs étrangers temporaires et le ressentiment frémissant contre les immigrés pourraient jouer un rôle négatif pour attirer des étudiants étrangers.
Le rapport exhorte également le Canada à encourager ses propres étudiants à penser à l’éducation à l’étranger lors de l’examen de leurs options postsecondaires. Le rapport affirme que ces « jeunes ambassadeurs » contribueront à améliorer les relations en renforçant les liens d’éducation et culturels entre leur nation d’accueil et leur pays d’origine.
Source: Canadianbusiness.com