Vous songez à déménager dans une nouvelle ville? Waterloo, Calgary et Ottawa sont considérés comme les lieux les plus attrayants pour vivre et travailler au Canada, selon une enquête réalisée par le Conference Board du Canada. Elles sont parmi les six villes qui ont reçues un «A» global quand on les classe sur des mesures telles que l’éducation, l’environnement, la santé, le logement, l’innovation et la société. Les autres concurrents principaux sont Richmond Hill, Vancouver et Saint-Jean, mais Edmonton devance Saint-Jean parmi les diplômés universitaires.
Toronto est au 13e rang sur la liste des 50 villes qui la met en plein milieu des 14 villes qui ont reçues une note «B» globale. Oshawa au dernier rang sur la liste des 50 villes du Conference Board est classé juste en dessous de Cambridge et de Brantford. Elle était parmi les 13 villes qui ont eu un « D » comme note globale.
Le rapport, intitulé Villes aimants, devait être publié jeudi à 8 h.
L’hypothèse est que les villes qui ne parviennent pas à attirer des travailleurs qualifiés auront du mal à rester prospères et dynamiques. Les plus grandes villes du Canada ont généralement eu les meilleures cotes dans la catégorie appelée «société». Cette catégorie mesure les niveaux de diversité de la population, l’utilisation des transports en commun, l’accès à la culture et l’incidence de la pauvreté et de la criminalité.
Toronto, Montréal, Vancouver et Ottawa étaient les quatre premières sur ce score, suivies par Markham, Richmond Hill et Brampton. Chacune de ces villes qui ont eu un « A » a son propre charme unique, mais elles partagent toutes une base multiculturelle forte, selon le rapport.
Richmond Hill a la population la plus diversifiée, avec 59,3% de ses habitants qui s’identifient comme « d’origine étrangère ». Toronto n’était pas loin derrière à 47,9%.
Les immigrants de Toronto ont la pire réussite économique, cependant, gagnant seulement 61% de ce que leurs homologues nés au Canada gagnent, selon l’étude.
Toronto offre le plus d’options pour se rendre au travail, 46% utilisent les transports en commun, la marche ou le vélo pour travailler. Cela se compare à seulement 13,7% dans la banlieue dépendant de l’automobile de Brampton.
Mais Toronto a également des taux de criminalité plus élevés que les banlieues, environ deux fois plus élevés. Montréal a eu le plus grand nombre de personnes vivant dans la pauvreté, tandis que Toronto s’est classée 41e sur ce point
Les résultats de l’étude de 2014 reflètent largement celles du rapport de 2010. Les villes au sommet sont restées là; les villes au bas continuent à se battre. Pour la première fois, l’étude visait à déterminer si les diplômés universitaires ont des critères différents que les travailleurs moins scolarisés au moment de choisir un endroit pour vivre et travailler. La réponse était non.
Source: The Star