Les données révisées publiées par Statistique Canada montrent que l’économie canadienne a créé 41 700 emplois en juillet, beaucoup plus que les attentes des analystes de marché.
Voici les réactions de Bay Street:
Paul Ferley, économiste en chef adjoint à la Banque Royale du Canada:
« Une histoire totalement différente ici … avec la révision, ce qui suggère une image totalement différente en ce qui concerne les conditions d’emploi en juillet, l’augmentation est très forte. »
« Cependant, à ce jour, les gains en matière d’emploi sont encore relativement modestes. À l’avenir nous espérons voir une augmentation soutenue, mais pour le moment, ces chiffres révisés de juillet nous montrent une image plus encourageante, même si nous ne sommes pas sortis de l’auberge. »
« Les attentes étaient que ce nombre allait être un peu plus fort, mais ce la a dépassé les attentes, et je pense que cela devrait fournir un bon tremplin pour le dollar canadien. »
Sal Guatieri, économiste principal à BMO Marchés des capitaux:
« C’est un assez bon nombre. Beaucoup mieux que ce que le marché anticipait. Le dollar canadien est au moins un quart de cent plus fort. »
« Le nombre rapporté est le double de ce à quoi on s’attendait concernant les gains de juillet … Tout était dans le secteur privé – 55000 d’augmentation. La seule ombre au tableau est la baisse de l’emploi à temps plein, mais elle est beaucoup moins élevée que ce qui était initialement rapporté. »
« Le taux de chômage est en baisse de 7%. Donc, dans l’ensemble, cela signifie que le marché du travail du Canada s’améliore, après avoir atteint un palier dans la première moitié de l’année. Cela est maintenant reflété par une croissance économique plus forte. Nous pensons que le PIB a augmenté à un taux de 3% au deuxième trimestre, ragaillardi par un regain des exportations. »
« Cela indique probablement que la tendance à une croissance plus lente de l’emploi a cessé et que l’emploi est maintenant en hausse, mais encore une fois, ce n’est qu’un rapport, donc, je ne pense pas que la Banque du Canada va tirer profit de ces nouvelles. Si nous voyons des hausses consécutives de l’emploi, cela changera le ton de la Banque du Canada. Mais nous aurions besoin de quelques mois de plus de données pour confirmer que le marché du travail se renforce. »
Camilla Sutton, stratège en chef des devises à la Banque Scotia:
« Cela ne change pas le fait que nous n’avons eu que des gains d’emplois modestes au Canada cette année … La qualité des emplois n’est probablement pas aussi forte que ce que vous aimeriez voir parce qu’ils sont si fortement penchés vers le temps partiel. Toutefois, les gains d’emploi sont bons et un taux de chômage qui tombe avec un taux de participation stable sont également encourageants. »
« Vous regardez les ventes de la fabrication, qui n’étaient pas seulement plus fortes que prévu, mais une deuxième bonne surprise et qui ont été révisées légèrement à la hausse le mois dernier. Cela est aussi assez encourageant en termes de ce qui s’est passé dans l’économie nationale. »
Commentaire de l’avocat Colin Singer :
Les développements récents semblent suivre les rebondissements du marché du travail américain. Les employeurs canadiens dans les métiers spécialisés expriment des préoccupations croissantes au sujet des pénuries de main-d’œuvre. Cela est particulièrement le cas en Alberta, en Saskatchewan et en Colombie-Britannique. Cela favorise ceux qui sont intéressés à une demande de permis de travail au Canada, ou de résidence permanente au Canada (immigration en Alberta, les programmes d’immigration en Colombie-Britannique et en Saskatchewan).
Source: Financial Post