Les offres d’emploi au Canada sont désormais bien supérieures au niveau d’avant la pandémie de COVID-19 et les employeurs peinent à trouver des travailleurs aptes à être embauchés dans de nombreux secteurs.
« Dans l’ensemble des 20 secteurs, les employeurs canadiens cherchaient à combler 915 500 postes vacants au quatrième trimestre de 2021, soit 80 % de plus qu’en 2019 et 63,4 % de plus qu’en 2020 », rapporte Statistique Canada.
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Dans son rapport sur les emplois vacants au quatrième trimestre 2021, publié aujourd’hui, l’agence de services statistiques et démographiques du gouvernement fédéral note que le nombre record d’emplois vacants au quatrième trimestre a coïncidé avec une reprise presque complète de l’emploi salarié et une baisse du chômage.
La Nouvelle-Écosse et le Manitoba connaissent une plus forte croissance de postes vacants
Au cours des trois derniers mois de l’année, la situation de l’emploi a très peu changé dans tout le Canada par rapport au troisième trimestre de l’année – à l’exception de la Nouvelle-Écosse et du Manitoba.
La province de la Nouvelle-Écosse, dans le Canada atlantique, a vu le nombre de postes vacants augmenter de 11,9 %, soit 20 300 emplois. Dans la province des Prairies, le Manitoba, le nombre d’emplois vacants a augmenté de 5,9 %, soit 25 800 postes.
Au cours de la dernière année, les provinces qui ont connu les plus fortes hausses de postes vacants sont l’Île-du-Prince-Édouard où le nombre de postes ouverts a augmenté de 87,1 % par rapport à l’année précédente. Le Québec a connu une augmentation de 87,9 pour cent, l’Alberta de 89 pour cent et la Saskatchewan – où le nombre d’emplois ouverts a presque doublé – un bond de 90,1 pour cent.
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Les chasseurs d’emploi qui cherchaient à décrocher un poste étaient les mieux lotis dans huit secteurs : soins de santé et assistance sociale ; commerce de détail ; services professionnels, scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien, services de gestion des déchets et d’assainissement, services additionnels autres que l’administration publique ; éducation ; immobilier et location ainsi que location et bail ; services publics.
Avec l’arrivée de l’hiver, le secteur de l’hôtellerie et de la restauration a, comme on pouvait s’y attendre, perdu le plus d’emplois au cours des trois derniers mois de l’année, avec une baisse de 12,1 % des emplois vacants, soit 143 300 emplois.
Malgré cette baisse saisonnière des emplois disponibles, les employeurs du secteur de l’hôtellerie et de la restauration ont encore beaucoup de mal à trouver des travailleurs.
Les emplois dans le secteur de l’hôtellerie et de la restauration au Canada se font rares par manque de travailleurs
« La profession ayant connu la plus forte augmentation du nombre de postes vacants pendant 60 jours ou plus était celle des serveurs au comptoir, aides de cuisine et personnel de soutien connexe, où 60,8 pour cent des postes vacants étaient ouverts pendant 60 jours ou plus au quatrième trimestre de 2021, contre 43,3 pour cent un an plus tôt », note Statistique Canada.
« Les autres professions ayant connu une forte augmentation du nombre de postes vacants ouverts pendant 60 jours ou plus sont les vendeurs au détail (de 11,8 % à l’automne 2020 à 33,3 % au quatrième trimestre de 2021), les cuisiniers (de 41,8 % à 65,1 %) et les serveurs d’aliments et de boissons (de 40,7 % à 60,7 %). »
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Les employeurs qui souhaitent embaucher un ressortissant étranger peuvent profiter de ce talent et de cette main-d’œuvre internationale par le biais du Programme des travailleurs étrangers temporaires (PTÉT) et du Programme de mobilité internationale (PMI).
Tout dépend de la question de savoir si l’emploi en question fait partie des nombreux emplois exemptés d’une étude d’impact sur le marché du travail (EIMT).
Il s’agit d’un document délivré par Emploi et Développement social Canada (EDS) qui démontre qu’il existe un besoin d’un travailleur étranger pour occuper un poste et qu’aucun travailleur canadien ou résident permanent n’est disponible pour le faire.
Les emplois qui ne nécessitent pas d’EIDM sont généralement ceux qui :
- sont inclus dans un accord commercial international ;
- font partie d’un accord entre le gouvernement fédéral et un gouvernement provincial/territorial, ou ;
- les emplois qui sont jugés dans l’intérêt supérieur du Canada.
Il y a deux façons de déterminer si un poste particulier est visé par l’une des nombreuses exemptions de la LMIA.
Les permis de travail peuvent être délivrés en deux semaines grâce au programme pour le Volet des talents mondiaux
Les employeurs peuvent soit :
- consulter les codes d’exemption de l’EIMT et les exemptions de permis de travail, choisir l’exemption de l’EIMT ou le code de permis de travail qui semble le plus pertinent pour leur situation d’embauche et lire la description détaillée pour voir si un code d’exemption s’applique à eux, ou :
- communiquer avec l’Unité pour la mobilité internationale des travailleurs (UMIT) s’ils embauchent un travailleur étranger temporaire qui est à la fois actuellement à l’extérieur du Canada et originaire d’un pays dont les ressortissants sont exemptés de visa.
Le Volet des talents mondiaux, qui fait partie du TFWP, peut conduire à l’octroi de permis de travail canadiens et au traitement des demandes de visa en deux semaines.
Les employeurs peuvent également faire venir des ressortissants étrangers pour pourvoir les postes disponibles par le biais du système Entrée Express, qui reçoit les demandes d’immigration en ligne.
Les candidats qui répondent aux critères d’admissibilité soumettent un profil en ligne appelé déclaration d’intérêt (DI) dans le cadre de l’un des trois programmes d’immigration fédéraux ou d’un programme d’immigration provincial participant au pool d’entrée express.
Les profils des candidats sont ensuite classés les uns par rapport aux autres en fonction d’un système de points appelé Système de classement global (SCG). Les candidats les mieux classés sont pris en considération pour l’obtention d’une invitation à présenter une demande en vue de la résidence permanente. Ceux qui reçoivent cette invitation doivent rapidement soumettre une demande complète et payer les frais de traitement dans un délai de 90 jours.