Le 9 octobre 2018 – Le gouvernement fédéral canadien dit que le nombre de personnes devenant citoyens canadiens a augmenté de 40% depuis que des changements importants ont été apportés aux exigences nécessaires pour obtenir la citoyenneté.
Les chiffres montrent qu’environ 152 000 personnes auront obtenu la citoyenneté canadienne jusqu’à la fin octobre 2018, après l’entrée en vigueur des modifications importantes apportées par le projet de loi C-6 en octobre 2017. Au cours de la même période de l’année précédente, 108 000 personnes avaient obtenu la citoyenneté.
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Comment obtenir la citoyenneté canadienne
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Avantages de la citoyenneté canadienne
Le changement le plus important opéré par Ottawa consistait à réduire les exigences en matière de présence physique des résidents permanents, voire trois ans sur les cinq derniers.
Auparavant, l’exigence était de quatre ans sur six.
Les modifications apportées à la loi sur la citoyenneté comprenaient également la réduction de la tranche d’âge des demandeurs qui devaient satisfaire aux exigences en matière de langue et de connaissances.
Un autre changement permet aux candidats de compter les jours passés en tant que résidents temporaires et personnes protégées au Canada sous forme de demi-journées (jusqu’à 365 jours) par rapport à l’exigence de présence physique.
Quelles sont les exigences de citoyenneté canadienne ?
- Avoir le statut de résident permanent canadien inconditionnel.
- Être physiquement présent pendant trois ans sur les cinq précédents (1 095 jours sur 1 825).
- Respecter les obligations de déclaration d’impôt sur le revenu pendant trois ans sur les cinq dernières.
- Prouver une connaissance adéquate de l’une des langues officielles du Canada (anglais ou français), ceux âgés de 18 à 54 ans.
- Passer un test de connaissances canadien (si âgé de 18 à 54 ans).
- Ne pas être inadmissible en raison d’une infraction criminelle
En savoir plus sur la façon d’obtenir la citoyenneté canadienne.
Le nombre de personnes demandant la citoyenneté a plus que doublé suite aux changements.
Entre octobre 2017 et juin 2018, 242 680 demandes de citoyenneté ont été reçues par Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada. Au cours de la même période l’année précédente, 102 261 demandes avaient été reçues.
Les délais de traitement des demandes de citoyenneté habituelles sont inférieurs à 12 mois, indique IRCC.
Les chiffres ont été publiés à l’occasion de la Semaine de la citoyenneté, du 8 au 14 octobre.
Le ministre de l’Immigration, Ahmed Hussen, a déclaré que les chiffres en augmentation résultaient directement des modifications apportées à la Loi sur la citoyenneté.
Il a déclaré : « En vertu du projet de loi C6, le gouvernement a apporté des modifications importantes à la Loi sur la citoyenneté pour donner à ceux qui souhaitent devenir citoyens canadiens une plus grande flexibilité pour satisfaire aux exigences. Un an plus tard, nous pouvons voir la différence que ces changements apportent. »
Le projet de loi C-6 a introduit une série de modifications à la Loi sur la citoyenneté, qui ont été apportées en trois fois à compter de la sanction royale accordée en juin 2017.
Changements apportés en juin 2017
Loi sur la citoyenneté antérieure | Loi sur la citoyenneté avec modifications au projet de loi C-6 |
La citoyenneté pourrait être révoquée auprès de deux citoyens reconnus coupables d’infractions de trahison, d’espionnage et de terrorisme, selon la peine infligée, ou faisant partie d’une force armée d’un pays ou d’un groupe organisé en conflit avec le Canada. | Cette disposition est abrogée. Les citoyens canadiens vivant au Canada et reconnus coupables de ces crimes devront faire face au système de justice canadien, à l’instar d’autres citoyens canadiens qui enfreignent la loi. |
Les candidats devaient avoir l’intention de continuer à vivre au Canada s’ils avaient obtenu la citoyenneté. | Cette disposition est abrogée. Les candidats ne sont plus tenus d’avoir l’intention de continuer à vivre au Canada une fois qu’ils ont obtenu la citoyenneté. Cela offre plus de souplesse aux Canadiens qui peuvent avoir besoin de vivre à l’extérieur du Canada pour des raisons professionnelles ou personnelles. |
Le ministre avait le pouvoir discrétionnaire de renoncer à certaines exigences en vertu du paragraphe 5 (1) de la Loi sur la citoyenneté afin qu’un mineur puisse obtenir la citoyenneté sans un parent canadien. | Les mineurs peuvent maintenant demander la citoyenneté sans un parent canadien, puisque l’âge requis pour obtenir la citoyenneté a été supprimé en vertu du paragraphe 5 (1). Une personne ayant la garde du mineur ou habilitée à agir en son nom par ordonnance du tribunal, accord écrit ou application de la loi peut maintenant demander la citoyenneté au nom du mineur, à moins que cette exigence ne soit levée par le ministre. |
Il n’y avait pas de disposition pour empêcher les personnes purgeant une peine dans la collectivité (ordonnance de sursis) d’obtenir la citoyenneté, de prêter le serment de citoyenneté ou de compter cette fois-ci pour satisfaire aux exigences de présence physique pour la citoyenneté. | Les personnes purgeant une peine d’emprisonnement avec sursis ne recevront pas la citoyenneté, ne prêteront pas le serment de citoyenneté ou ne pourront pas compter cette fois-ci pour satisfaire aux exigences de présence physique pour la citoyenneté. |
Le ministre a le pouvoir discrétionnaire d’accorder la citoyenneté à une personne pour atténuer des difficultés particulières et inhabituelles ou pour récompenser des services d’une valeur exceptionnelle au Canada. | L’apatridie a été ajoutée en tant que motif autonome pouvant être considéré comme une attribution discrétionnaire de citoyenneté. |
Le Ministère a pris des mesures raisonnables pour répondre aux besoins des demandeurs de citoyenneté. Cependant, il n’y avait pas de référence explicite pour accommoder les personnes handicapées dans la Loi sur la citoyenneté. | L’obligation de prendre en considération les mesures raisonnables pour répondre aux besoins d’un demandeur de citoyenneté qui est une personne handicapée est maintenant incluse dans la Loi sur la citoyenneté. |
L’exigence voulant que les demandeurs respectent les exigences en matière de citoyenneté à partir du moment où ils demandent la citoyenneté jusqu’au serment de citoyenneté s’applique uniquement aux demandes reçues le 11 juin 2015 ou après cette date. | Cette exigence s’applique également à toutes les demandes, y compris celles reçues avant le 11 juin 2015. |
Changements apportés en octobre 2017
Loi sur la citoyenneté antérieure | Loi sur la citoyenneté avec modifications au projet de loi C-6 |
Les candidats doivent être physiquement présents au Canada pendant quatre ans sur six avant de postuler à la citoyenneté. | Les candidats doivent être physiquement présents au Canada pendant trois années sur cinq avant de postuler à la citoyenneté. |
Les demandeurs devaient déposer des impôts canadiens sur le revenu, si nécessaire, conformément à la Loi de l’impôt sur le revenu, pendant quatre ans sur six, ce qui correspond à l’exigence de présence physique. | Les demandeurs doivent déposer des impôts sur le revenu canadien, si requis par la Loi de l’impôt sur le revenu, pendant trois années sur cinq, ce qui correspond à la nouvelle exigence de présence physique. |
Les candidats doivent être physiquement présents au Canada pendant 183 jours dans quatre des six années précédant leur demande. | Cette disposition est abrogée. Les candidats ne doivent plus satisfaire à cette exigence. |
Le temps passé au Canada avant de devenir un résident permanent n’est pas compté pour l’exigence de présence physique pour la citoyenneté. | Les candidats peuvent compter chaque jour qu’ils étaient physiquement présents au Canada en tant que résident temporaire ou personne protégée avant de devenir résident permanent en demi-journée pour satisfaire aux exigences de présence physique pour la citoyenneté, jusqu’à un crédit maximal de 365 jours. |
Les candidats entre 14 et 64 ans devaient satisfaire aux exigences en matière de langue et de connaissances en matière de citoyenneté. | Les candidats entre 18 et 54 ans doivent satisfaire aux exigences en matière de langues et de connaissances en matière de citoyenneté. |
Changements apportés au début de 2018
Loi sur la citoyenneté antérieure | Loi sur la citoyenneté avec modifications au projet de loi C-6 |
Le ministre a été le décideur pour la plupart des cas de révocation de la citoyenneté en raison de la fausse représentation, de la fraude ou de la dissimulation sciemment des circonstances matérielles. La Cour fédérale était le décideur des cas de révocation de la citoyenneté impliquant une fausse représentation, une fraude ou dissimulant sciemment des circonstances importantes liées à la sécurité, aux violations des droits de l’homme ou à l’international et à la criminalité organisée. | La Cour fédérale est le décideur dans tous les cas de révocation, à moins que la personne ne demande au ministre de prendre la décision. |
Il n’y avait pas d’autorité claire pour les agents de la citoyenneté de saisir des documents frauduleux ou présumés frauduleux prévus par la Loi sur la citoyenneté. | Une autorité claire pour les agents de la citoyenneté pour saisir des documents frauduleux ou suspects frauduleux est fournie en vertu de la Loi sur la citoyenneté. |
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